LA CATARACTE : TRAITEMENT ET PRÉVENTION
A l’approche de l’hiver et en pleine pandémie mondiale, nombre d’entre nous redoutent d’avoir contracté le coronavirus en ressentant des symptômes tels que la fièvre, le mal de gorge, mal de ventre, toux… Or, les différentes pathologies hivernales auxquels nous sommes habituellement confrontés (gastro, grippe, rhume…) présentent les mêmes signes distinctifs que le Covid-19.
Mais alors comment reconnaitre l’un de l’autre avec des symptômes si proches ?
Positif ou juste enrhumé ?
En théorie, la réponse à cette question est impossible à savoir sans faire tester sa positivité au virus. En effet, tous les symptômes connus du COVID-19 s’apparentent à un syndrome grippal dans la plupart des cas, donc plus marqués qu’un simple rhume. Cette proximité avec la grippe augmente grandement les chances d’être porteur du virus et contaminer son entourage, d’où la nécessité de se placer en isolement et de réaliser un test de dépistage.
Cependant, si vous ressentez des symptômes plus légers tels que le nez bouché ou un mal de gorge, la probabilité d’avoir contracté le virus est minime et une simple surveillance de l’évolution des symptômes et un respect strict des règles sanitaires (distanciation, masque et gestes barrières) est requis afin d’endiguer la propagation du virus.
Un avis médical est indispensable afin de classifier les symptômes présents surtout pour les personnes de plus de 60 ans et les personnes à risque qui doivent effectuer des contrôles réguliers.
Gastro et Covid
La gastroentérite fait également partie des pathologies arrivant avec les basses saisons. Ainsi, les troubles digestifs s’y apparentant tels que la diarrhée ou les vomissements ne sont pas des signes alertes à condition de ne pas être accompagnés de symptômes douteux : fièvre, courbatures, toux… sous la peine de devoir prendre les mesures nécessaires et se faire tester rapidement.
Coronavirus : les signes alerte
En revanche, certains symptômes s’associent directement au COVID-19, ne laissant pas de place au doute entre ce dernier et un rhume. On peut notamment citer la perte de gout ou d’odorat (anosmie), signes fréquents de contamination, causés par une desquamation de la muqueuse nasale et donc une perte des neurones responsables de la détection des odeurs. Selon une étude, plus de 85% des personnes identifiées comme ayant développé l’infection présentent des troubles de l’odorat ou du gout.
Par ailleurs, une combinaison d’indicateurs spécifiques suppose une forte probabilité de contraction du virus : fièvre supérieure à 38 degrés, fatigue inhabituelle (asthénie) et difficultés respiratoires (essoufflements…).
Il faut noter que de nombreuses formes du virus sont asymptomatiques, c’est-à-dire qu’elles se manifestent sans aucun symptôme apparent. D’après certaines évaluations, la population infantile et juvénile représente la grande partie de ces manifestations asymptomatiques. De ce fait, l’indice de contagiosité reste élevé et les risques de contamination des personnes à risque restent présents.
Symptômes : combien de temps ?
Selon Santé Publique France, la durée d’incubation du nouveau coronavirus, c’est-à-dire le temps entre le moment de la contraction du virus et l’apparition des premiers symptômes, est d’environ 3 à 7 jours. Pendant cette période, la personne concernée peut être contagieuse, c’est à dire que l’on peut porteur du virus même sans avoir manifesté des signes de contamination. C’est pourquoi il est préconisé de maintenir un temps d’isolement de 7 jours si l’on est « cas contact ».
Une fois la maladie visible, les symptômes s’aggravent et le virus reste présent dans l’organisme durant une période pouvant aller jusqu’à 14 jours, soit le développement des anticorps.
Comment faciliter le processus de guérison ?
En général, la guérison survient en quelques jours avec du repos. Il n’y a pas de traitement pour soigner le coronavirus, en effet, aucun traitement antiviral n’est pour l’heure validé et disponible sur le marché. Pendant ce temps, l’apparition ou l’aggravation de signes doit être surveillé et certains comportements doivent être adoptés :
Prendre sa température 2 fois par jour, ingérer jusqu’à 3 paracétamols en cas de fièvre, contacter son médecin en cas de doute et seulement en cas de difficultés respiratoires, appeler immédiatement le 15.
Coronavirus : la liste des personnes à risque
Le virus touche toutes les classes d’âges, y compris les plus jeunes, chez qui on constate aussi des complications ou des formes graves. Mais, l’infection n’a pas les mêmes conséquences chez tous les individus. Selon notre immunité, notre âge, nos pathologies associées, notre corps ne réagit pas toujours de la même manière au virus. Les plus fragiles sont considérées comme “personnes à risques”.
L’infection au COVID-19 entraîne des décès surtout chez les personnes âgées et les plus fragiles, présentant des pathologies préexistantes :
- Les personnes de plus de 65 ans
- Les personnes avec une maladie chronique (diabète, hypertension, maladie cardiaque, maladie, rénale…).
- Les personnes présentant une obésité (IMC>30)
- Les personnes avec une immunodépression ou un syndrome drépanocytaire majeur